UN ESPOIR POUR LES BLAIREAUX ?

Dans la vidéo vous découvriez …

l’action initiée par l’ASPAS visant à faire interdire le déterrage des blaireaux. Cette pratique de chasse appelée également vénerie sous terre est une pratique cruelle et inacceptable. Marc Giraud et l’ASPAS ont donc rédigé une pétition sur le site du Sénat afin qu’une loi interdise cette pratique de chasse sur ces petits mammifères. Dans cette vidéo filmé le samedi 11 septembre, le jour où la signature a atteint et même dépassée les 100 000 signatures. 11 septembre c’est aussi la veille de l’ouverture générale de la chasse : c’est donc un message fort et explicite !

Vous irez à la rencontre de militant du Parti Animaliste qui ont tracté afin de sensibiliser les citoyennes et citoyens à cette pratique de chasse. Le but était que les citoyens signent cette pétition afin d’obtenir les 100 000 signatures nécessaires pour que les sénateurs élaborent une loi en adéquation avec le respect de la faune sauvage.

Description du blaireau européen 

• Animal sauvage et nocturne
• Bandes longitudinales noires sur une fine tête blanche
• Trapu, court sur pattes avec un corps allongés
• Ouï et l’Odorat très développé è odorat : 600 à 700 plus puissant que chez l’homme
• Capable de faire des pointes de 25 à 30 km/h
• Il peut nager
• Espérance de vie entre 15 à 20 ans mais en réalité vivent jusqu’à 4 à 5 ans

Le blaireau est omnivore

Bien qu’il soit classé parmi les carnivores, sa denture est celle d’un OMNIVORE : canines et incisives ne pouvant ni tuer, ni dépecer des proies et comme nous ce sont des mammifères monogames une fois qu’elle a mis donnée naissance à ses blaireautin.

Dynamique de population 

Accroissement très lent : faible natalité (envi. 4 jeunes), forte mortalité juvénile

Manière de vivre

VIE : forte cohésion sociale

Ce que les blaireaux mangent

Insectes, champignons, petits rongeurs, verre de terre, végétaux ex. racines, tubercule et des petits fruits.

Sa présence est bénéfique à l’ensemble du vivant

• Aérer les sols et donc facilite le développement des végétaux en labourant la terre pour rechercher de la nourriture.
• Fait ses besoins dans des « pots »
• Participe à la dissémination des graines et à leurs bons développement grâce à leurs déjections
• Les trous qu’ils creusent permet à plusieurs autres espèces de vivre comme les renards, les chauves-souris (qui ne sont pas elles-mêmes capables d’en creuser).

Protégé dans les pays européens

Protéger chez nos voisins européens comme la Belgique, l’Angleterre, l’Irlande, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, l’Italie ou la Grèce, le blaireau y est au contraire une espèce protégée donc non chassé

Reste plus que la France : une pratique de chasse violente, inutile, non sélective et incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles.   En France, c’est un animal persécuté. 

La pratique de chasse cruelle

Les blaireaux dans leurs tanières endurent des heures de stress, terrorisés au fond de leur terrier. Des petits chiens sont jetés dans les trous creusés par les chasseurs. Les chiens mordent les blaireaux et déchiquètes vivant les jeunes, les blaireautins. Puis les chasseurs extraient brutalement du terrier les blaireaux à l’aide de pinces métalliques, leurs infligeant d’atroces blessures.   

Secoués et tenus par le coup par ces pinces métalliques, ils sont ensuite tués/assassinés à l’arme blanche ou au fusil ou à coup de pelles, de pioches et de barres à mines. 

Le blaireau est une espèce protégée de la convention de Berne

Le blaireau est, une espèce protégée, mentionné à l’article 7 de la convention de Berne et inscrit à l’annexe 3 de cette convention. Ratifiée par la France en 1990, cette convention interdit « l’utilisation de tous les moyens non sélectifs de capture et de mise à mort et des moyens susceptibles d’entraîner localement la disparition, ou de troubler gravement la tranquillité des populations d’une espèce ». La France ne respecte donc pas ces conditions, puisqu’il n’existe aucune estimation précise des populations de blaireaux, et que la vénerie sous terre est susceptible d’impacter d’autres espèces.

Le but de la pétition lancé par l’ASPAS sur le site du Sénat 

L’ASPAS demande aux sénateurs à la rédaction d’un texte législatif afin de faire interdire cette PRATIQUE DE CHASSE CRUELLE à ses petits mammifères. 

Et si vous saviez !

Ce succès est d’autant plus remarquable que cette pétition est seulement la quatrième à atteindre et dépasser la barre des 100 000 signatures depuis l’ouverture de la plateforme citoyenne sur le site du Sénat.

La suite ? 

Ne rien lâcher. Continuez de signer jusqu’au 30 septembre 2022. Continuez de faire signer la pétition à votre famille, vos amis, vos collègues et vos connaissances, et rejoignez notre bande de blaireaux. 

Un dernier rassemblement aura lieu le dimanche 18 septembre à Paris, place Edmond-Michet, quartier Beaubourg, de 14h à 17h. Seront présent, de nombreuses associations dont l’ASPAS avec Marc Giraud, ainsi que Hadi, l’Ami des lobbies et le parti politique « Parti Animaliste » à l’origine de ce dernier rassemblement pour continuer de soutenir et de faire croitre la pétition de l’ASPAS. 

Lien de la pétition

🦡 Et le lien de la pétition si vous ne l’avez pas encore signée. Vous avez jusqu’au 30 septembre et plus il y a de signatures et plus ça met de pression sur les sénateurs !!! https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1012

Prochaine date à retenir 

Le 21 septembre : c’est la date de la prochaine conférence des présidents au Sénat qui décidera de l’ouverture ou non d’une commission d’enquête. On ne les lâchera pas! Les citoyennes veulent du respect pour la vie sauvage !!! 

Pauline Rouillé

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