LES NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE SONT LES PREMIERES VICTIMES DU BUSINESS DE L'ANIMAL "OBJET" & DE L'ACHAT COMPULSIF
La journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie
Le 25 juin, c’est la journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie. Cet date est symbolique puisque c’est le 1er jour des grands départs en vacances d’été. C’est donc le moment où il y a le plus d’animaux abandonnés…
Qui sont ces individus qui sont lâchement abandonnés ?
Lapin, hamster, cochons d’Inde, rat, chinchillas (petit rongeur), oiseaux, tortue et lézards se vendent vitre et ils s’abandonnent tout aussi vite sans état d’âme.
Le prix ?
Pour une poignée d’euros, on peut acquérir un être sensible, un être vivant, un individu. En effet, ils sont vendus entre 6 à 10 euros et constituent donc un produit d’appel pour vendre ensuite des cages, des litières et des accessoires qui eues on un certain coût, (entre 30 et 120 €).
Des chiffres éloquent de l’abandon
En 2021 il y a eu une hausse des abandons de 56% par rapport à 2020.
En 2022 beaucoup de refuges affichaient déjà complet à la mi-mai. D’autres refuges se disaient déjà saturés. Par exemple, les 2 refuges de la SPA en Lorraine qui font face à une recrudescence d’abandons, plus tôt que d’habitude dans l’année.
Ceux qui abandonnent ne se donnent même pas à la peine de les remettre à un refuge…
« Il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg, commente le président de la SPA, Jacques-Charles Fombonne. Ceux qui abandonnent un lapin ou un hamster ne prennent généralement pas la peine de se déplacer pour le confier à un refuge. » Mais livré à eux-mêmes, ces petits animaux de compagnie n’ont aucune chance de survie.
Abandon = acte de maltraitance
Il ne faut pas l’oublier, mais le fait d’abandonner un animal est reconnu comme un acte de maltraitance.
Loi de maltraitance animale
La loi visant à lutter contre la maltraitance animale a prévu que les chats et les chiens ne pourraient plus être vendus en animalerie en 2024. Mais pourquoi la mesure exclut-elle les NAC ? Ça n’a pas de sens. Aucun texte aujourd’hui ne protège les NACs domestique.
Ref. de la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021.
La question éthique
Cela nous amène à ce poser la question éthique du terme même d’animal « de compagnie ». Puisque l’animal est REDUIT à sa FONCTION DE LOISIRS, de divertissement, de distraction, d’animal objet, en somme !
Bravo aux associations de protections des animaux qui se mobilisent chaque jour avec de nombreux bénévoles pour accueillir et protéger ces individus en état de choc et de tristesse.
Pauline Rouillé, Chronique orale réalisée pour le J.C.A aujourd’hui Futur Asso du 29 mai 2022