LA FINANCE PEUT-ELLE ETRE ETHIQUE ?

Dimanche 22 mai 2022, ce sera la journée mondiale de la biodiversité appelée aussi journée internationale de la diversité biologique. Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) a été ratifiée jusqu’à présent par 196 états. Cette convention internationale vise à défendre la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques. La biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre et dans les mers. La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces. Le capitalisme industriel fondé sur les combustibles fossiles, la destruction des écosystèmes – forêts, sols –  ainsi que l’annihilation de l’individualité et de la sentience des animaux nous conduisent droit dans le mur.

Et comme le rappelle le site des Nations Unis, « Les problèmes concernant la biodiversité concernent l’humanité tout entière ! ». Je suis en train le lire un ouvrage sur la CBD, passionnant et également révoltant, je vous en parlerai bientôt via mon compte Instagram @l_effet_domino.

 

Et cette semaine, je vous parle de finance éthique et oui, cela peut ne pas être antinomique 😉.

Si vous vous posez les questions suivantes : Est-ce que « finance » et « solidarité » peuvent aller de pair ? Est-ce que vous savez ce que font les banques de votre argent ? Où va votre épargne ? alors vous êtes à la bonne place, on en parle dans cette courte vidéo.

La finance éthique appelée aussi finance solidaire s’inscrit dans une démarche vertueuse visant à investir dans des entreprises, des associations ou des sociétés coopératives à forte utilité sociale ou environnementale. En fait, on utilise la finance comme outil pour l’économie réelle et non pour spéculer sur des marchés boursiers qui produisent de l’argent ex nihilo.

Il existe également les ISR « Investissements socialement responsables » qui recherchent la rentabilité tout en s’assurant que leurs placements intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Donc ici je vous parle du premier cas : la finance éthique ou épargne solidaire qui permet d’investir pour rendre possible des projets écologiques, culturels ou sociétaux. On redonne à l’argent le sens qu’il devrait avoir. Ici on ne brûle pas les énergies fossiles sans vergogne, mais on a une utilisation éthique de nos investissements : rendre un service d’intérêt général en irriguant une économie sociale et solidaire (ESS) qui peine à trouver des financements sur les marchés classiques.

 

Pauline Rouillé