singe laineux Equateur reconnait un droit constitutionnel aux animaux sauvages l'Effet Domino
Singe laineux _ 🐒 La bonne nouvelle d’Avril : L’Equateur devient le premier pays au monde à accorder des droits juridiques distincts aux animaux sauvages. Le résultat est sans appel : 7 voix pour et 2 voix contre pour cet arrêt constitutionnel.

FLASH ACTU (avril 2022) : L'EQUATEUR RECONNAIT UN DROIT CONSTITUTIONNEL AUX ANIMAUX SAUVAGES

Le premier pays à donner des droits juridiques aux animaux 

La bonne nouvelle d’Avril : L’Equateur devient le premier pays au monde à accorder des droits juridiques distincts aux animaux sauvages. Le résultat est sans appel : 7 voix pour et 2 voix contre pour cet arrêt constitutionnel.

Vous vous rappelez peut-être qu’en 2008, l’Equateur avait reconnu des droits à la nature à l’échelle constitutionnelle. Eh bien, aujourd’hui, l’Equateur devient le premier pays au monde à accorder un statut juridique distinct aux animaux sauvages par un arrêt de la Cour Constitutionnelle. 

Cette loi permettra donc aux animaux « d’être considéré comme détenteur de droits en tant que partie de la nature ». 

Les droits sont les suivants

Droits d’exister, 

Droits de s’épanouir, 

Droits d’évoluer

Cela s’inscrit dans un processus écologique… 

 … comme la prédation. Concrètement la chasse et la pêche restent autorisés tant qu’elles sont pratiqués dans un cadre (pas d’animaux menacés) et qu’elles sont menées de manière à limiter la souffrance.  

 

Cette avancé historique est née d’une histoire tragique

C’est une avancée certes. Mais cet arrêt de la Cour constitutionnelle est né d’une histoire tragique. Estrellita, une femelle singe laineux avait été capturée illégalement dans la nature à 1 mois et à vécu durant 18 ans au sein d’une famille. Elle avait appris à communiquer avec eux par des gestes et des sons et faisait partie intégrante de la famille. Elle a été saisie par les autorités locales et a subi un arrêt cardiaque un mois après avoir été transférée dans un zoo où elle est décédée…

La justice a considéré que les autorités locales avaient violé les droits d’Estrellita et a estimé également que la famille était coupable d’avoir retiré l’animal de la nature en premier lieu.

Des droits constitutionnelles à la nature

L’Equateur avait déjà en 2008 reconnu les droits de la nature à l’échelle constitutionnelle.

Cette loi permettra donc aux animaux « d’être considérés comme détenteurs de droits en tant que partie de la nature ».

Ce qu’il faut en retenir

Symboliquement c’est une avancé. 

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Pauline Rouillé, Chronique orale réalisée pour le J.C.A aujourd’hui Futur Asso du 01 mai 2022