Le mariage réussi entre un sport : le KARATÉ et un outil : l’IKIGAI

Des clefs pour réussir sa vie !

Et si cette période de confinement vous donnait le courage de faire vraiment ce dont vous rêviez ?

Parfois on rêve de réussir sa vie professionnelle, mais on sent qu’on est pris au piège par des injonctions de réussite sociétale. Ce qui nous conduit parfois à renoncer à une partie de nous-mêmes. Comme s’il fallait faire un choix entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Cyril Martins, ceinture noire, 2ème Dan (段) de Karaté a trouvé son chemin de vie. Après quelques années professionnelles dans la Supply Chain, il a troqué son costume de bureau pour revêtir le kimono de Karaté et ainsi vivre de sa passion.

Cet équilibre en fait rêver plus d’un. Ce changement, il l’a réalisé à la suite de la découverte de son IKIGAI. L’Ikigaï veut dire « chemin de vie » en japonais. Il résulte d’un savant équilibre entre ce que vous aimez faire, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi vous pouvez être rémunéré et ce pour quoi vous êtes doué. C’est un travail de développement personnel qui peut prendre de quelques mois à plusieurs années.

La somme de sa « vocation », de sa « mission », de sa « passion » et de sa « profession », c’est ce qu’on appelle l’Ikigai.

C’est un travail très puissant qui permet de se sentir vraiment à sa place dans la société, de trouver sa voie.

Et pour Cyril, la découverte de son Ikigaï l’a conduit à enseigner aux enfants le Karaté, à Singapour où il vit maintenant. Son enseignement, il le tire de Gichin Funakoshi, qui est considéré comme le père du Karaté moderne. Ce dernier est né sur l’île d’Okinawa (archipel des Ryû-Kyû), en 1868, dans le district de Yamakawa-Chô. Puis il est allé développer le Karaté à Honshu, l’île principale du Japon. Homme cultivé et poète reconnu, il a écrit plusieurs livres. « Karate-Do : My Way of Life » traduit en français sous le nom « Karaté-Do, Ma Voie, Ma Vie » est son ouvrage fondateur. Il illustre de façon exemplaire à quel point cet art martial nous donne les clefs de la vie. La vie elle-même est une pratique martiale. Ainsi à travers l’histoire de Funakoshi, c’est l’histoire même du karaté et son évolution que nous apprenons à connaître.

Chaque pratique se termine par le Dōjō Kun qui est un code éthique définissant les valeurs physiques et philosophiques du Karaté.

Dō signifie la voie. Jō représente l’endroit. Le dojo est donc le lieu où l’on recherche la voie.

Le Dōjō Kun est un code d’éthique qui définit les valeurs nécessaires pour l’entraînement physique et philosophique au Karaté. Les jeunes karatékas énumèrent à haute voix les règles suivantes :

1. Recherchez la perfection,
2. Soyez sincère,
3. Mettez le maximum d’effort dans tout ce que vous faites,
4. Respectez les autres,
5. Développez la maitrise de soi.

Ces valeurs sont récitées après une courte période de médiation : MOKUSO à la fin du cours.

Je vous recommande la vidéo ci-dessous du témoignage de Cyril Martins qui nous donne de nombreux conseils pour faire de sa passion, sa vie. Vous allez voir, c’est très stimulant. Ce reportage que j’ai filmé à Singapour témoigne également de la passion de Cyril Martins pour cet art martial qu’il enseigne avec dévouement pour accompagner ces jeunes vers une éthique de vie.  

Oss

Pauline Rouillé

/ !\ Oss : « O » 押  signifie « pousser » ou « éliminer ».

« ss » ou « su » 忍 veut dire « endurer » ou « persévérer ».

Ces 2 kanji réunis 押忍 symbolisent l’aptitude de supprimer ses propres émotions et d’endurer un entrainement exigeant.